1. |
Pour l'instant
03:15
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J’ai toujours eu peur de vieillir seule
De pas savoir comment aimer
Rares, je crois, sont ceux qui me veulent
J’commence à m’y habituer
J’apprends à m’attendre à rien
À prendre pour acquis que chui pas assez
À partir avant la fin
Pour éviter d’être blessée
Peut-être que les âmes sœurs
Existent vraiment
Peut-être qu’il suffit de se trouver
On verra mais pour l’instant
Pour l’instant
J’m’arrange pour être de passage
Au fond, j’m’empêche de m’attacher
Pourtant mon cœur est bois d’allumage
Qui n’attend qu’à devenir un brasier
Peut-être que les âmes sœurs
Existent vraiment
Peut-être qu’il suffit de se trouver
On verra mais pour l’instant
Pour l’instant
Ah ah ah
Ah ah ah
Ah ah
Ah
Ah ah ah
J’ai toujours eu peur de vieillir seule
De pas savoir comment aimer
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2. |
Le Bouquet
03:31
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J'ai trouvé des fleurs séchées dans mon char
Trois semaines après qu't'ailles cueilli le bouquet
Ma chambre sent le velours et le fort
Relents de c'qu'on était
T'avais caché son rouge à lèvres dans ton tiroir
Le jour où tu m'avais offert le bouquet
C’était trop peu, trop tard
Déjà nos pétales fanaient
Ma Corolla est dans l'entrée
J't'attends
Une heure de retard ç'pas impressionnant
J'ai tu donc si peu d'importance?
Qu'essé qu'i' t'restes à m'dire pour ta défense?
Tu me supplies de rester en disant
Que tu m'adores
Pourtant, c'est pour elle
Que tu cueilles des bouquets
C’est trop peu, trop tard
J'tiens déjà l'briquet
Étincelles d'un autre temps
Où l’on s'aimait passionnément
Même si la maison prend en feu
C’est trop tard pour nous deux
Tu peux me dire tout c’que tu veux
C’est trop peu, trop tard pour nous deux
Trop tard pour nous deux
Pour nous deux
Trop tard pour nous deux
J'danse sur le rythme des gyrophares
Sur les restes de c'qu'on était
Le bouquet brûle, j't'en veux encore
La maison brûle
Aucun regret
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3. |
Hors-la-loi
03:25
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Crois-tu encore aux contes de fée
Aux prétendants, aux amoureux
Aux enfants pis à la femme à marier?
Dis-moi c’tu ça, vraiment, qu’tu veux?
J’peux t’apprendre à jouer au bandit
À l’espion, au double jeu
Lui qui se joue dans l’interdit
Et attise les curieux
Viendras-tu avec moi ?
On pourrait partir en voleurs
Être à la fois le crime et la muse
Le désir est souvent révélateur
Et s’il devenait notre refuge
Viendras-tu avec moi ?
Deviendras-tu hors la loi?
Faudra faire un choix
Aweille embarque vite dans le char
Pis passe me prendre
J’m’occupe du gaz pis des fusils
C’pu l’temps de s’faire attendre
Cambriolage réussi si on finit par s’y rendre
L’impossible se vit à deux
C’est pas si dur à comprendre
Tu viens-tu avec moi
Devenir hors la loi ?
Tu viens-tu avec moi
Devenir hors la loi ?
Faudra faire un choix
Faudra faire un choix
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4. |
Corsage
03:35
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Devant le miroir
J'me fixe incessamment
Mon reflet se moque de moi
Mes yeux sont des océans
J'me reconnais plus
J’garderai le secret
Plus je me regarde
Plus je disparais
Impossible
D'ignorer
Le vide qui habite mon corsage
Ventre serré, je le nierai
Ça finira par me rattraper
Devant le miroir
J'analyse mes traits
La faim me vieillit
L'angoisse est mon corset
J'me reconnais plus
J'garderai le secret
Plus je me regarde
Plus je disparais
Impossible
D'ignorer
Le vide qui habite mon corsage
Ventre serré, je le nierai
Ça finira par me rattraper
oh
oh oh oh
J'me reconnais p’us
J'ai la peau sur les os
Le cœur au bord des lèvres
J'me reconnais p’us
La peau sur les os
Le poids d'mon reflet sur le dos
J'me reconnais pu
La peau sur les os
Le cœur au bord des lèvres
J'me reconnais pu
La peau sur les os
Le poids de mon reflet
Impossible
D'ignorer
Le vide qui habite mon corsage
Ventre serré, je le dirai
Si je tombe, peux-tu m'attraper ?
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5. |
Les Saisons
03:23
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Les feuilles commencent leur métamorphose
À l’arrivée des grands vents
Le paysage m’inspire de la prose
Le froid m’inspire le divan
En pleine contemplation
De la beauté des saisons
Et des couleurs qui dansent
Les saisons viennent et vont
Tout comme mes amants
Les feuilles laissent place à la neige et au printemps
Les pensées sauvages
Décorent le salon
De ceux qui vont et viennent
Tout comme les saisons
Tout comme les saisons
Les bouleaux dansent un temps et se déposent
Avant d’être recouverts de blanc
Les paysages m’inspirent des boissons chaudes
Le froid m’inspire le divan
Les récoltes prennent fin
Un dernier ciel en mirage
Endort le soleil l’espace d’un hiver
Et quand l’espoir me fait des feintes
Une p’tite pensée sauvage
M’aide à passer au travers
Les saisons viennent et vont
Tout comme mes amants
Les feuilles laissent place à la neige et au printemps
Les pensées sauvages
Décorent le salon
De ceux qui vont et viennent
Tout comme les saisons
De ceux qui vont et viennent
Tout comme les saisons
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